En « CDI Employabilité », il devient citoyen français !

Naser Saipi, salarié de PSC en CDI, reçoit son décret de naturalisation des mains de Denis Bruel, secrétaire général adjoint de la Préfecture du Rhône

le 16/02/2017 par Bazin Groupe-PSC

Il attendait ce jour depuis 13 ans ! Le 2 février à Lyon, dans la salle Jean Moulin de la Préfecture du Rhône et de Rhône-Alpes, Naser Saipi, 44 ans, originaire d’ex-Yougoslavie, est officiellement devenu citoyen français. Une naturalisation qu’il doit, en grande partie, à la stabilité de sa situation professionnelle : depuis un peu plus de 5 ans, Naser est en « CDI Employabilité », un CDI de droit commun créé par PSC, entreprise de travail à temps partagé.

Naser Saipi

« Grâce au CDI PSC, j’ai acquis la sécurité de l’emploi ! Concrètement, je suis salarié de PSC, et je suis missionné pour travailler en entreprise en tant que cariste - préparateur de commandes », explique Naser. « Le CDI PSC, qui est un CDI d’employabilité, permet des missions longues (jusqu'à 5 ans), pour répondre aux besoins des entreprises. », précise Philippe Bazin, le Président de PSC. Au salarié, « notre CDI donne accès à une mutuelle, à un dispositif de participation, et aux avantages du Comité d’entreprise », ajoute Valérie Bazin, directrice générale. En intermission, le salarié continue de percevoir le salaire qu’il touchait durant sa mission précédente, et se voit proposer des formations pour rester toujours employable.

Une insertion professionnelle réussie

Une sérénité professionnelle, qui a fortement pesé en faveur de la naturalisation de Naser : « Il était indispensable que je sois bien inséré professionnellement pour que ma demande soit acceptée. Mais, en vérité, je suis Français de cœur depuis mon arrivé en France, en 2003. Je quittais un pays en guerre, tellement disloqué que je ne le reconnaissais plus comme le mien. J’ai choisi la France pour ses valeurs, qui me rappelaient ma Yougoslavie d’autrefois, et j’ai tout reconstruit ici ! A Prizren, j’étais barman, serveur, et cuisinier. En France, j’ai accepté tous les emplois possibles : j’ai trié des déchets… j’ai même été gardien d’une déchetterie en Bretagne ! » C’est finalement son apprentissage du métier de cariste – préparateur de commandes qui lui ouvrira les portes de sa nouvelle vie : « Après avoir travaillé quelques mois dans une société de services logistiques, j’ai accepté une mission de 18 mois en intérim chez un équipementier automobile. A la fin, mes supérieurs souhaitaient que je continue à travailler pour eux, mais ne pouvaient me garantir une place en CDI. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré PSC. Grâce au CDI, j’ai pu continuer à travailler pendant encore cinq ans chez l’équipementier. Mais, surtout, j’ai sécurisé durablement mon emploi ! », explique Naser, qui vient tout juste de terminer sa mission, et reçoit déjà de nouvelles propositions de la part de PSC.

L'équipê du groupe PSC a accompagné Naser Saipi

« Nous avons eu raison de nous battre ! »

Pour Valérie et Philippe Bazin, cette cérémonie marque aussi officiellement la fin d’un long combat : « Que nous soyons aujourd’hui réuni dans la salle Jean Moulin de la Préfecture est très symbolique. Cet événement confirme que nous avons eu raison de résister, et de nous battre pour créer un véritable CDI d’employabilité ! C’est pour nous une grande fierté de le voir aujourd’hui officiellement reconnu par les entreprises et par l’Etat » 

Revivez le parcours de Naser Saipi à travers le reportage réalisé par une équipe d'étudiants en journalisme au CFJ (Centre de formation des journalistes).

Extrait : "Le jour où je suis devenu Français" 

© Nicolas Traino ©Jules Prévost

Pour visionner le reportage complet, c'est par ici : 

© Nicolas Traino ©Jules Prévost